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Soigner la Varicocèle au Sénégal
- Par narso10
- Le 25/07/2025
Une varicocèle est une maladie causée par une dilatation anormale des veines qui entourent les testicules comme un résultat d' une mauvaise circulation du sang sur les lieux. En parfait état, il y a des valves dans les veines qui empêchent le sang d'être piégé dans le testicule.
Mais lorsque ces valves cessent de fonctionner, les veines sont dilatées par l'accumulation de sang, ce qui provoque un dysfonctionnement testiculaire. Cela est dû à l'accumulation de substances nocives pour le corps et à une augmentation de la température, ce qui réduit la production de sperme et conduit à l'infertilité masculine.
Relativement courante chez les hommes de 20 à 30 ans, la varicocèle touche 10% de la population. Les symptômes les plus courants sont la douleur et l'enflure, en raison de l'augmentation de la pression artérielle, en particulier pendant l'effort physique ou la pratique d'un sport.
Si la varicocèle n'est pas traitée à temps, elle peut entraîner une atrophie testiculaire, avec une diminution de la taille des testicules, provoquant une infertilité irréversible en raison de l'absence de production de spermatozoïdes.
Bien qu'asymptomatique dans de nombreux cas, la maladie est facilement diagnostiquée lors d'examens tels que la palpation du cordon spermatique ou l'échographie testiculaire, qui vérifie la dilatation des veines. L'infertilité peut être prouvée en examinant le sperme, qui est connu comme un test de sperme.
Nous avons un remède naturel très efficace pour soigner la varicocèle sans opération. Contacter nous pour ici
Remède naturel par les plantes médicinales contre la varicocèleLe remède naturel que nous vous proposons est entièrement fait à base de plantes et d'écorces africaines. Il s'agit en fait d'une tisane qui agit comme un vasculoprotecteur et veinotonique. C’est un remède naturel qui soigne la varicocèle avec succès en renforçant les valves ou valvules situés dans les veines des cordons spermatiques. Les veines deviennent dès lors toniques et tenaces pour faciliter la montée dynamique du sang le long des veines afin de rejoindre les veines les plus importantes comme la veine rénale gauche et la veine cave inférieure.
Ce remède naturel est la solution miracle pour éviter l’intervention chirurgicale. Il vous permettra de retrouver tout votre pouvoir fécondant. Notre remède naturel a déjà prouvé son efficacité avec des dizaines de cas résolus. Il s’agit de l’un des meilleurs remèdes naturels pour guérir de la varicocèle et éviter l’opération.
L’utilisation de tisanes fait à base de plantes pour guérir de la varicocèle donne généralement d’excellents résultats car cela permet d’éviter l’opération. La solution pour guérir de la varicocèle est dans les plantes.
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Traitement à domicile pour les varices
Une excellente option de remède à la maison pour les varices est l'application d'une lotion naturelle préparée avec de la mélisse et de la consoude. Cependant, la consommation régulière de jus de raisin peut également aider à lutter contre les varices et à réduire la douleur qu'elles causent, c'est pourquoi le jus de raisin est également une bonne option.
En plus de cela, des compresses à base de chardon ou de chou frisé et l'application de certaines huiles essentielles aident également à lutter contre la douleur et l'extase veineuse, améliorant la circulation sanguine, soulageant la sensation de lourdeur dans les jambes.
Voici les meilleures options :
- Lotion consoude et mélisse
Un bon remède à la maison pour les varices est d'appliquer une lotion de consoude et de la mélisse.
Ingrédients
6 feuilles de pariparoba
4 feuilles de consoude
1 cuillère à soupe de mélisse
500 ml d'alcool
Méthode de préparation
La façon de préparer ce remède consiste à tremper les ingrédients dans de l'alcool pendant 24 heures. Au bout de ce temps, avec un chiffon propre, appliquez cette lotion sur les varices, 2 à 3 fois par jour.
- Jus de raisin contre les varices
Un autre remède à la maison pour les varices est de boire du jus de raisin, car ce fruit contient du resvératrol, une substance qui facilite la circulation sanguine.
Ingrédients
1 verre d'eau
1 verre de raisin noir
Méthode de préparation
Battez les ingrédients dans un mélangeur et buvez ensuite. Une autre possibilité est d'acheter du jus de raisin biologique concentré et de le diluer dans un peu d'eau, et de le boire quotidiennement. Il doit être pris de préférence sans édulcorant, mais si vous le jugez nécessaire, préférez des formules plus saines comme le miel, la mélasse de canne ou la stévia.
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- Compresses de chardon
Les compresses faites avec du thé de chardon sont également un excellent remède à la maison pour les varices, qui soulagent les symptômes et apportent une sensation de bien-être.
Ingrédients
1 cuillère à café de chardon
250 ml d'eau bouillante
Méthode de préparation
Ajouter les fruits à l'eau bouillante et laisser reposer 15 minutes. Après réchauffement, filtrer et appliquer, à l'aide d'un mouchoir, sur les zones à traiter.
- Compresse de chou
Un bon remède naturel pour les varices et les veines d'araignée sur les jambes est d'appliquer une compresse chaude faite de feuilles de chou car elles se moulent efficacement à la jambe.
Ingrédients
5 feuilles de chou frisé
Méthode de préparation
Pour faire la compresse, chauffez les feuilles de chou au micro-ondes pendant quelques secondes et appliquez sur les varices en lui permettant d'agir jusqu'à ce qu'elle refroidisse. Ensuite, lavez cette zone avec de l'eau glacée car cela améliore la circulation sanguine.
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- Huiles essentielles
L'utilisation d'huiles essentielles pour traiter les varices est un moyen naturel d'activer la circulation et de réduire l'inconfort et les démangeaisons qui peuvent provoquer des blessures et des inflammations.
Ingrédients
8 ml d'huile de tournesol
2 gouttes d'huile essentielle de millepertuis
2 gouttes d'huile essentielle de lavande
3 gouttes d'huile essentielle de citron
Méthode de préparation
Mélangez tous les ingrédients et passez dans la région en faisant un massage. Dans le cas de massages pour traiter les varices, vous ne devez pas masser avec insistance sur la varice, mais de manière large et douce en mouvements circulaires des pieds aux cuisses.
- Thé de marrons d'Inde
Le thé de marronnier d'Inde a des propriétés qui augmentent la force des parois des veines et empêchent le sang de s'écouler, empêchant les varices.
Ingrédients
2 sachets de marronnier d' Inde
500 ml d'eau bouillante
Méthode de préparation
Ajouter les ingrédients dans une casserole et laisser reposer environ 10 minutes. Laisser chauffer, filtrer et boire 3 tasses après les repas.
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- Thé d'hamamélis
Le thé à l'hamamélis aide à renforcer les veines et à réduire l'inflammation, empêchant les veines des jambes de trop se dilater, provoquant une augmentation des varices.
Ingrédients
5 g de feuilles d' hamamélis séchées
500 ml d'eau bouillante
Méthode de préparation
Ajouter les ingrédients dans une casserole et laisser reposer 5 à 10 minutes. Filtrez et buvez 2 tasses par jour.
- Mélange d'huiles essentielles
Ce mélange d'huiles essentielles aide à activer la circulation et à soulager les démangeaisons et l'inconfort causés par les varices.
Ingrédients
125 ml d'extrait d' hamamélis
10 gouttes d'huile essentielle de cyprès
10 gouttes d'huile essentielle de millefeuille
Méthode de préparation
Mettez tous les ingrédients dans un récipient et mélangez bien. Appliquer sur les jambes quand vous le souhaitez pour soulager l'inflammation.
En plus de parier sur ces remèdes maison, vous devez garder les jambes surélevées le plus longtemps possible. Une bonne astuce consiste à mettre un coin sur le lit, de sorte que la tête de lit soit plus basse. Cette position aide à la circulation sanguine, réduisant les varices et la douleur causée par celle-ci.
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Dysbiose intestinale définitions causes et complications
- Par narso10
- Le 22/07/2025
Le terme dysbiose, ou encore dysbiose intestinale, est un déséquilibre au niveau de la microflore de intestin. Elle résulte de modifications dans la composition de la flore bactérienne, et peut être associée à un certain nombre de maladies. Dysbiose intestinale dédinition symptômes traitements naturel . Mieux savoir sur les complications liee à la dysbiose intestinale . Cliquer ici
Définition : Dysbiose
Chez tout individu en bonne santé, la flore microbienne, également appelée « microbiote », est constituée d’un ensemble de micro-organismes, bactéries, champignons et virus qui vivent en parfaite harmonie selon un système bien structuré. Il correspond donc à l’ensemble des micro-organismes qui ont colonisé le corps et avec lesquels tout être humain cohabite. La composition du microbiote varie selon la partie du corps concernée. On différencie alors le microbiote cutané, le microbiote vaginal, le microbiote urinaire, le microbiote respiratoire, le microbiote ORL et le microbiote intestinal qui est de loin le plus important avec près de 100 000 milliards de germes.
Dysbiose intestinale définitions description
Grâce aux nouvelles techniques d’identification (basées sur l’ADN) des micro-organismes de l’intestin, on estime que des centaines d’espèces de bactéries différentes composent la flore intestinale. Le côlon, ou gros intestin, présenterait jusqu’à 10 000 milliards de bactéries, soit autant que le nombre de cellules constituant le corps. Quelques bactéries, potentiellement dangereuses, peuvent être présentes, mais en trop faible quantité pour déclencher une pathologie. Enfin, on trouve également quelques levures, champignons, voire des parasites. Le microbiote intestinal est une véritable signature. En effet, seule une soixantaine d’espèces sont présentes chez 50% des individus d’une même zone géographique. Le microbiote serait lié, au moins en partie, aux habitudes alimentaires de chacun.
Divers éléments peuvent venir perturber cet équilibre :
Des médicaments (notamment les antibiotiques) ;
Des infections virales, bactériennes et parasitaires ;
Un déficit immunitaire ;
Diverses pathologies ;
Un changement brutal d’environnement ou d’alimentation ;
Le stress.
L’ensemble de ces facteurs peut être à l’origine d’une modification du microbiote de manière plus ou moins durable. Ainsi, les bactéries néfastes, appelées « pathobiontes » peuvent dominer et les bactéries protectrices se faire plus rares.
À savoir !A ce jour, les chercheurs ignorent encore si la dysbiose est une cause ou une conséquence de certaines maladies. L’hypothèse la plus probable reste celle que la dysbiose serait influencée par des facteurs environnementaux et génétiques, mais interviendrait également dans l’apparition et la sévérité de certaines pathologies.
Symptômes
Une dysbiose intestinale peut se traduire par différents symptômes :
Des reflux gastro-oesophagien ;
Une mauvaise haleine ;
Des troubles psychiques (fatigue, maux de tête, anxiété, insomnie, envie de sucre, dépression, etc.) ;
De l’acné, voire psoriasis ;
Des allergies (cutanés, alimentaire ou asthme) ;
Cystite, vulvo-vaginite chez les femmes ;
Perte de libido ;
Syndrome prémenstruel, endométriose ;
Infertilité masculine ;
Etc.
Ces symptômes peuvent être associés à des pathologies comme la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, une thyroïdite, etc.
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La myasthénie qu'est ce que c'est ?
- Par narso10
- Le 15/07/2025
La myasthénie aussi appelée myasthénie acquise dans la mesure où les symptômes ne sont pas présents à la naissance. On parle aussi de myasthénie grave pour désigner cette pathologie.
Sommaire
La myasthénie, qu'est-ce que c'est ?
Maladies associées à la myasthénie
La myasthénie, qu'est-ce que c'est ?
La myasthénie s’accompagne fréquemment d’anomalies du thymus, organe situé dans le thorax derrière le sternum et qui joue un rôle essentiel dans le développement de l’immunité. La fonction du thymus est d’ « éduquer » des cellules du système immunitaire (lymphocytes T), afin qu'elles puissent identifier des protéines caractéristiques d’agents infectieux tout en ayant la capacité de faire la distinction entre les composants de l'organisme (le « soi ») et ceux venant de l'environnement (le « non-soi »).
Hypocondrie : d'où viennent les maladies imaginaires ?
Chez certains adultes atteints de myasthénie, le thymus est anormalement grand. On parle alors d’hyperplasie du thymus. Chez d’autres, souvent plus âgés, survient une tumeur du thymus, ce que l'on appelle un thymome. Ces patients ont généralement plus de 40 ans (âge moyen de découverte autour de 50 ans), mais des cas plus précoces peuvent s’observer.
Ces anomalies du thymus ne se présentent pas de manière évidente et ne sont identifiées que lorsqu'elles sont détectées par le biais d'examens diagnostiques spécifiques.
Quels sont les symptômes de la myasthénie ?
Il s'agit d'une maladie qui se manifeste par une fatigabilité et une faiblesse musculaire fluctuante, d’intensité et de durée variables, pouvant toucher n’importe quel muscle volontaire. Cette fatigue musculaire, qui peut toucher plusieurs muscles ou l’ensemble du corps, est la caractéristique principale de cette maladie. Selon les cas, celle-ci peut varier dans le temps et d’un malade à l’autre. Cette fatigue musculaire est aggravée par l’effort et diminue quand les muscles sont au repos. Elle est généralement peu importante le matin et augmente dans la journée. Il est fréquent, chez les femmes, que les symptômes se détériorent pendant la période menstruelle.
Est-ce grave ?
La gravité de cette maladie tient au fait que les muscles assurant la respiratoire peuvent être touchés, ce qui peut rendre la respiration difficile et nécessiter d’avoir recours à une assistance respiratoire.
Le danger principal associé à la myasthénie réside dans la possibilité de crises d'insuffisance respiratoire qui surgissent subitement, exigeant une intervention médicale immédiate. Ces crises sont imprévisibles et demeurent une menace constante pour certains individus atteints de la maladie.
Définition de la myasthénie
La myasthénie est une maladie neuromusculaire.
L’atteinte des muscles oculaires est particulièrement fréquente. Dans 50 à 60 % des cas, la myasthénie débute par une atteinte des muscles des yeux (muscles oculaires). En cas d'atteinte des muscles responsables du mouvement des yeux, appelés muscles oculomoteurs, les patients présentent une diplopie, c'est-à-dire une vision double.
Les muscles responsables de la maintien de la paupière en position ouverte peuvent également être affectés, ce qui entraîne une chute de la paupière, ce que l’on appelle un ptosis. Celui-ci peut toucher un seul côté ou être bilatéral. Ce ptosis a tendance à s'aggraver en fin de journée.
Dans près de la moitié des cas, les premiers symptômes se limitent initialement aux yeux (atteinte oculomotrice). Cependant, dans la majorité des cas, d'autres groupes musculaires sont touchés après une année d’évolution, et la maladie se manifeste par une atteinte oculomotrice avec généralisation secondaire. Dans seulement 10 à 15 % des cas, l’atteinte oculomotrice restera localisée aux muscles oculaires après deux ans.
Dans 20 % des cas, l'atteinte oculomotrice est absente, seuls les membres sont affectés.
Pour 85 % des patients, le stade de gravité maximum de la maladie est atteint dans un délai inférieur à 3 ans.
À l'inverse, la maladie reste légère chez 25 % des patients.
Chez certains patients, les muscles responsables des expressions faciales, tels que le sourire, ainsi que ceux liés à la mastication, à la parole et à la déglutition, peuvent être atteints, parfois avant que les muscles oculaires ne le soient. La paralysie des muscles du pharynx et du larynx provoque des perturbations dans la phonation, ce qui se traduit par une voix nasonnée. Au fil d'une conversation, la voix peut s'affaiblir jusqu'à devenir inintelligible.
Les muscles du cou sont souvent touchés, entraînant une faiblesse au niveau du maintien de la tête, ce qui peut donner lieu à une "tête tombante", éventuellement associée à des douleurs.
Les premiers signes de la myasthénie peuvent demeurer isolés et stables pendant un certain temps, mais des périodes d'aggravation de la maladie peuvent se manifester. Cependant, son évolution est imprévisible : elle peut progresser rapidement au cours des premières années, conduisant à une faiblesse généralisée en l'espace de trois ans. Par la suite, la maladie peut être entrecoupée de périodes de rémission, qui varient en durée, parfois s'étendant sur plusieurs années.
La plupart du temps, avec un traitement approprié, une amélioration, voire une disparition des symptômes, permettant une vie quasi normale, peut être observée.
Quels sont les causes de la myasthénie ?
La myasthénie est une maladie auto-immune. L’organisme de la personne atteinte produit des anticorps qui s’opposent à la transmission du message nerveux entre les nerfs et les muscles, ce qui entrave la fonction musculaire.
Dans la myasthénie, des anticorps produits par le système immunitaire attaquent des récepteurs situés à la jonction entre le nerf et le muscle, c’est-à-dire à l’endroit où passe le message nerveux. Cette zone est appelée jonction neuromusculaire.
Parvenu à cette jonction, le message doit traverser l’espace entre le nerf et le muscle, afin que ce dernier se contracte. À l’extrémité du nerf, l’impulsion électrique déclenche la libération de petites vésicules remplies d’acétylcholine, une molécule agissant comme un messager entre le nerf et le muscle. L'acétylcholine qui se trouve libérée se lie ensuite à la surface du muscle sur des récepteurs spécifiques, appelés les récepteurs de l'acétylcholine. C'est cette liaison de l'acétylcholine à son récepteur qui initie normalement la contraction musculaire. Lorsqu'une personne souffre de myasthénie, des anticorps attaquent et détruisent les récepteurs de l'acétylcholine, perturbant ainsi la transmission adéquate du message nerveux au muscle.
On ignore la raison pour laquelle l’organisme d’une personne atteinte de myasthénie développe ces anticorps dirigés contre la jonction neuro-musculaire. La myasthénie se manifeste par une atteinte de la fonction des muscles « volontaires » (ceux que l’on contracte consciemment). Ceci explique que les muscles « involontaires », notamment ceux du coeur, de l’intestin, des vaisseaux sanguins ou du système urinaire, ne soient pas atteints.
La plupart des individus atteints de myasthénie (environ 85 %) produisent des auto-anticorps ciblant le récepteur de l'acétylcholine, communément désigné par l'abréviation anticorps RACh.
Ces auto-anticorps, lorsqu'ils se lient aux récepteurs, ont la capacité d'accélérer leur dégradation. Ils peuvent aussi simplement bloquer leur fonctionnement ou conduire à leur disparition à la surface du muscle. Par conséquent, le nombre de récepteurs fonctionnels de l'acétylcholine diminue. Puisqu’il y a moins de sites récepteurs disponibles, les muscles reçoivent moins de signaux nerveux, ce qui entraîne une diminution de la contraction musculaire.
D'autres individus présentent des auto-anticorps dirigés contre la protéine tyrosine-kinase spécifique du muscle, qui joue un rôle crucial dans la formation et la stabilité de la jonction neuromusculaire, en particulier dans le processus de regroupement des récepteurs de l'acétylcholine lors de la formation de cette jonction. Environ 40 % des patients sans anticorps anti-RACh ont des anticorps anti-tyrosine-kinase. Il s’agit le plus souvent de femmes jeunes. Ces anticorps sont souvent désignés anti-MuSK.
De plus, certaines personnes atteintes de myasthénie ne produisent ni d'auto-anticorps anti-récepteur de l’acétylcholine, ni d'auto-anticorps anti-tyriosine-kinase, mais des auto-anticorps dirigés contre une protéine baptisée LRP4. Environ 20 % des patients sans anticorps anti-RACh ou MuSK ont des anticorps anti-LRP4. Enfin, certaines personnes atteintes de myasthénie ne présentent pas d'anticorps anti-récepteur de l’acétylcholine, anti-tyrosine-kinase ou anti-LRP4 : c'est ce que l’on appelle une « myasthénie séronégative ».
D’autres types d’auto-anticorps ont été identifiés chez chez des individus souffrant de myasthénie, mais ne semblent pas spécifiques de cette affection.
La myasthénie est donc une maladie liée à une atteinte auto-immune ciblant la jonction neuromusculaire, ce qui se traduit par un affaiblissement des muscles sous contrôle volontaire du fait d’un défaut de transmission de l'influx nerveux. Cette maladie évolue avec des périodes d'aggravation, les plus graves étant qualifiées de crises myasthéniques, pouvant entraîner une paralysie des muscles respiratoires.
Qui est le plus touché ?
Maladie rare, la myasthénie auto-immune touche entre 10 et 20 personnes sur 100 000. En France, on estime qu'environ 3 000 personnes sont atteintes.
Elle peut affecter toutes les populations, mais a tendance à toucher plus fréquemment les femmes que les hommes, en moyenne trois femmes pour deux hommes.
La maladie peut débuter à n’importe quel âge. Elle apparait plus souvent chez les femmes et entre 20 et 40 ans. Après, la répartition hommes/femmes tend à s'inverser.
La myasthénie n’est pas rare après 60 ans. Selon des études épidémiologiques récentes, on observe une augmentation de son incidence. Il est même possible que la maladie se déclare à un âge très avancé, au-delà de 80 ans.
La grossesse est une cause de déséquilibre de la myasthénie, les périodes les plus critiques étant le premier trimestre, l’accouchement et surtout le post-partum.
Diagnostic de la myasthénie
Le diagnostic de myasthénie repose sur une série de signes cliniques recueillis à l’interrogatoire et à l’examen du malade, ainsi que les résultats d’examens.
Concernant les arguments cliniques, le médecin peut examiner la force musculaire du patient en lui demandant d'accomplir des gestes élémentaires :
Effectuer des mouvements répétitifs des yeux ;
Maintenir les bras à l'horizontale ;
Avaler ;
Mastiquer ;
Marcher ;
Soulever la tête ;
Sourire ;
Hausser les épaules.
Le signe clé évoquant une myasthénie est une faiblesse musculaire qui s'améliore avec le repos. Le diagnostic est en général évoqué devant la variabilité du déficit moteur et l’étendue de l’atteinte musculaire. Outre le déficit moteur, un élément essentiel en faveur du diagnostic de myasthénie est l’absence d’autre signe neurologique. En particulier, il n’y a aucun trouble de la sensibilité et les réflexes ostéotendineux sont normaux.
Tests pharmacologiques
Ces tests impliquent l'administration d'un médicament qui prolonge l'action de l'acétylcholine. L'effet de ce type de médicament (anticholestérasique d’action rapide) se traduit par une régression nette et objective des signes cliniques, telle qu’une amélioration de la force musculaire, observée dans les minutes qui suivent l’injection. Elle se manifeste par une réduction de symptômes tels que la vision double ou la ptose des paupières. Les deux médicaments les plus couramment utilisés à cette fin sont l’édrophonium et la néostigmine.
Test avec l’édrophonium
L'édrophonium bloque une enzyme qui dégrade l'acétylcholine. L'injection d’édrophonium peut entraîner une amélioration soudaine, quoique temporaire, de la force musculaire. C'est une indication de la présence d’une myasthénie.
Test à la néostigmine
Injection d’une ampoule de 0.5 mg de néostigmine (Prostigmine) par voie sous cutanée ou intra-musculaire ou en intraveineuse lente. Effet appréciable (sur le ptosis, la voix nasonnée, la faiblesse des membres) à partir d’un quart d’heure, persistant pendant 2 heures, ce qui rend l’appréciation de son effet plus facile.
Test du glaçon
La faiblesse due à la myasthénie diminue lorsque la température est plus fraîche, ce qui explique que les patients présentant une chute de la paupière (ptosis) puissent être testés à l'aide du test du glaçon. Pour ce test, un sac de glace est appliqué sur les yeux fermés du patient pendant deux minutes. Le test est positif quand on observe une résolution totale ou partielle de la ptose.
Analyses de sang
Les analyses de sang permettent de rechercher des anticorps anormaux anti-récepteurs à l’acétylcholine et, si négatif, d’autres anticorps, comme les anti-MuSK ou anti-LRP4. Même si ces examens sont négatifs, le diagnostic de myasthénie ne peut être exclu.
Électromyogramme
L’électromyogramme (EMG) est un examen qui peut permettre de confirmer le diagnostic chez de nombreux malades. Il évalue l’atteinte des muscles. De petites électrodes enregistrent les courants électriques associées à l’activité musculaire. Cet examen peut mettre en évidence un dysfonctionnement de la jonction neuromusculaire.
Scanner thoracique
Le scanner thoracique sans injection explore la région du thymus à la recherche d’un thymus anormalement gros ou d’une tumeur, bénigne ou maligne, de cet organe.
En cas de thymome, un traitement chirurgical (thymectomie : ablation du
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La myasthénie qu'est ce que c'est ?
- Par narso10
- Le 15/07/2025
La myasthénie aussi appelée myasthénie acquise dans la mesure où les symptômes ne sont pas présents à la naissance. On parle aussi de myasthénie grave pour désigner cette pathologie.
Sommaire
La myasthénie, qu'est-ce que c'est ?
Maladies associées à la myasthénie
La myasthénie, qu'est-ce que c'est ?
La myasthénie s’accompagne fréquemment d’anomalies du thymus, organe situé dans le thorax derrière le sternum et qui joue un rôle essentiel dans le développement de l’immunité. La fonction du thymus est d’ « éduquer » des cellules du système immunitaire (lymphocytes T), afin qu'elles puissent identifier des protéines caractéristiques d’agents infectieux tout en ayant la capacité de faire la distinction entre les composants de l'organisme (le « soi ») et ceux venant de l'environnement (le « non-soi »).
Hypocondrie : d'où viennent les maladies imaginaires ?
Chez certains adultes atteints de myasthénie, le thymus est anormalement grand. On parle alors d’hyperplasie du thymus. Chez d’autres, souvent plus âgés, survient une tumeur du thymus, ce que l'on appelle un thymome. Ces patients ont généralement plus de 40 ans (âge moyen de découverte autour de 50 ans), mais des cas plus précoces peuvent s’observer.
Ces anomalies du thymus ne se présentent pas de manière évidente et ne sont identifiées que lorsqu'elles sont détectées par le biais d'examens diagnostiques spécifiques.
Quels sont les symptômes de la myasthénie ?
Il s'agit d'une maladie qui se manifeste par une fatigabilité et une faiblesse musculaire fluctuante, d’intensité et de durée variables, pouvant toucher n’importe quel muscle volontaire. Cette fatigue musculaire, qui peut toucher plusieurs muscles ou l’ensemble du corps, est la caractéristique principale de cette maladie. Selon les cas, celle-ci peut varier dans le temps et d’un malade à l’autre. Cette fatigue musculaire est aggravée par l’effort et diminue quand les muscles sont au repos. Elle est généralement peu importante le matin et augmente dans la journée. Il est fréquent, chez les femmes, que les symptômes se détériorent pendant la période menstruelle.
Est-ce grave ?
La gravité de cette maladie tient au fait que les muscles assurant la respiratoire peuvent être touchés, ce qui peut rendre la respiration difficile et nécessiter d’avoir recours à une assistance respiratoire.
Le danger principal associé à la myasthénie réside dans la possibilité de crises d'insuffisance respiratoire qui surgissent subitement, exigeant une intervention médicale immédiate. Ces crises sont imprévisibles et demeurent une menace constante pour certains individus atteints de la maladie.
Définition de la myasthénie
La myasthénie est une maladie neuromusculaire.
L’atteinte des muscles oculaires est particulièrement fréquente. Dans 50 à 60 % des cas, la myasthénie débute par une atteinte des muscles des yeux (muscles oculaires). En cas d'atteinte des muscles responsables du mouvement des yeux, appelés muscles oculomoteurs, les patients présentent une diplopie, c'est-à-dire une vision double.
Les muscles responsables de la maintien de la paupière en position ouverte peuvent également être affectés, ce qui entraîne une chute de la paupière, ce que l’on appelle un ptosis. Celui-ci peut toucher un seul côté ou être bilatéral. Ce ptosis a tendance à s'aggraver en fin de journée.
Dans près de la moitié des cas, les premiers symptômes se limitent initialement aux yeux (atteinte oculomotrice). Cependant, dans la majorité des cas, d'autres groupes musculaires sont touchés après une année d’évolution, et la maladie se manifeste par une atteinte oculomotrice avec généralisation secondaire. Dans seulement 10 à 15 % des cas, l’atteinte oculomotrice restera localisée aux muscles oculaires après deux ans.
Dans 20 % des cas, l'atteinte oculomotrice est absente, seuls les membres sont affectés.
Pour 85 % des patients, le stade de gravité maximum de la maladie est atteint dans un délai inférieur à 3 ans.
À l'inverse, la maladie reste légère chez 25 % des patients.
Chez certains patients, les muscles responsables des expressions faciales, tels que le sourire, ainsi que ceux liés à la mastication, à la parole et à la déglutition, peuvent être atteints, parfois avant que les muscles oculaires ne le soient. La paralysie des muscles du pharynx et du larynx provoque des perturbations dans la phonation, ce qui se traduit par une voix nasonnée. Au fil d'une conversation, la voix peut s'affaiblir jusqu'à devenir inintelligible.
Les muscles du cou sont souvent touchés, entraînant une faiblesse au niveau du maintien de la tête, ce qui peut donner lieu à une "tête tombante", éventuellement associée à des douleurs.
Les premiers signes de la myasthénie peuvent demeurer isolés et stables pendant un certain temps, mais des périodes d'aggravation de la maladie peuvent se manifester. Cependant, son évolution est imprévisible : elle peut progresser rapidement au cours des premières années, conduisant à une faiblesse généralisée en l'espace de trois ans. Par la suite, la maladie peut être entrecoupée de périodes de rémission, qui varient en durée, parfois s'étendant sur plusieurs années.
La plupart du temps, avec un traitement approprié, une amélioration, voire une disparition des symptômes, permettant une vie quasi normale, peut être observée.
Quels sont les causes de la myasthénie ?
La myasthénie est une maladie auto-immune. L’organisme de la personne atteinte produit des anticorps qui s’opposent à la transmission du message nerveux entre les nerfs et les muscles, ce qui entrave la fonction musculaire.
Dans la myasthénie, des anticorps produits par le système immunitaire attaquent des récepteurs situés à la jonction entre le nerf et le muscle, c’est-à-dire à l’endroit où passe le message nerveux. Cette zone est appelée jonction neuromusculaire.
Parvenu à cette jonction, le message doit traverser l’espace entre le nerf et le muscle, afin que ce dernier se contracte. À l’extrémité du nerf, l’impulsion électrique déclenche la libération de petites vésicules remplies d’acétylcholine, une molécule agissant comme un messager entre le nerf et le muscle. L'acétylcholine qui se trouve libérée se lie ensuite à la surface du muscle sur des récepteurs spécifiques, appelés les récepteurs de l'acétylcholine. C'est cette liaison de l'acétylcholine à son récepteur qui initie normalement la contraction musculaire. Lorsqu'une personne souffre de myasthénie, des anticorps attaquent et détruisent les récepteurs de l'acétylcholine, perturbant ainsi la transmission adéquate du message nerveux au muscle.
On ignore la raison pour laquelle l’organisme d’une personne atteinte de myasthénie développe ces anticorps dirigés contre la jonction neuro-musculaire. La myasthénie se manifeste par une atteinte de la fonction des muscles « volontaires » (ceux que l’on contracte consciemment). Ceci explique que les muscles « involontaires », notamment ceux du coeur, de l’intestin, des vaisseaux sanguins ou du système urinaire, ne soient pas atteints.
La plupart des individus atteints de myasthénie (environ 85 %) produisent des auto-anticorps ciblant le récepteur de l'acétylcholine, communément désigné par l'abréviation anticorps RACh.
Ces auto-anticorps, lorsqu'ils se lient aux récepteurs, ont la capacité d'accélérer leur dégradation. Ils peuvent aussi simplement bloquer leur fonctionnement ou conduire à leur disparition à la surface du muscle. Par conséquent, le nombre de récepteurs fonctionnels de l'acétylcholine diminue. Puisqu’il y a moins de sites récepteurs disponibles, les muscles reçoivent moins de signaux nerveux, ce qui entraîne une diminution de la contraction musculaire.
D'autres individus présentent des auto-anticorps dirigés contre la protéine tyrosine-kinase spécifique du muscle, qui joue un rôle crucial dans la formation et la stabilité de la jonction neuromusculaire, en particulier dans le processus de regroupement des récepteurs de l'acétylcholine lors de la formation de cette jonction. Environ 40 % des patients sans anticorps anti-RACh ont des anticorps anti-tyrosine-kinase. Il s’agit le plus souvent de femmes jeunes. Ces anticorps sont souvent désignés anti-MuSK.
De plus, certaines personnes atteintes de myasthénie ne produisent ni d'auto-anticorps anti-récepteur de l’acétylcholine, ni d'auto-anticorps anti-tyriosine-kinase, mais des auto-anticorps dirigés contre une protéine baptisée LRP4. Environ 20 % des patients sans anticorps anti-RACh ou MuSK ont des anticorps anti-LRP4. Enfin, certaines personnes atteintes de myasthénie ne présentent pas d'anticorps anti-récepteur de l’acétylcholine, anti-tyrosine-kinase ou anti-LRP4 : c'est ce que l’on appelle une « myasthénie séronégative ».
D’autres types d’auto-anticorps ont été identifiés chez chez des individus souffrant de myasthénie, mais ne semblent pas spécifiques de cette affection.
La myasthénie est donc une maladie liée à une atteinte auto-immune ciblant la jonction neuromusculaire, ce qui se traduit par un affaiblissement des muscles sous contrôle volontaire du fait d’un défaut de transmission de l'influx nerveux. Cette maladie évolue avec des périodes d'aggravation, les plus graves étant qualifiées de crises myasthéniques, pouvant entraîner une paralysie des muscles respiratoires.
Qui est le plus touché ?
Maladie rare, la myasthénie auto-immune touche entre 10 et 20 personnes sur 100 000. En France, on estime qu'environ 3 000 personnes sont atteintes.
Elle peut affecter toutes les populations, mais a tendance à toucher plus fréquemment les femmes que les hommes, en moyenne trois femmes pour deux hommes.
La maladie peut débuter à n’importe quel âge. Elle apparait plus souvent chez les femmes et entre 20 et 40 ans. Après, la répartition hommes/femmes tend à s'inverser.
La myasthénie n’est pas rare après 60 ans. Selon des études épidémiologiques récentes, on observe une augmentation de son incidence. Il est même possible que la maladie se déclare à un âge très avancé, au-delà de 80 ans.
La grossesse est une cause de déséquilibre de la myasthénie, les périodes les plus critiques étant le premier trimestre, l’accouchement et surtout le post-partum.
Diagnostic de la myasthénie
Le diagnostic de myasthénie repose sur une série de signes cliniques recueillis à l’interrogatoire et à l’examen du malade, ainsi que les résultats d’examens.
Concernant les arguments cliniques, le médecin peut examiner la force musculaire du patient en lui demandant d'accomplir des gestes élémentaires :
Effectuer des mouvements répétitifs des yeux ;
Maintenir les bras à l'horizontale ;
Avaler ;
Mastiquer ;
Marcher ;
Soulever la tête ;
Sourire ;
Hausser les épaules.
Le signe clé évoquant une myasthénie est une faiblesse musculaire qui s'améliore avec le repos. Le diagnostic est en général évoqué devant la variabilité du déficit moteur et l’étendue de l’atteinte musculaire. Outre le déficit moteur, un élément essentiel en faveur du diagnostic de myasthénie est l’absence d’autre signe neurologique. En particulier, il n’y a aucun trouble de la sensibilité et les réflexes ostéotendineux sont normaux.
Tests pharmacologiques
Ces tests impliquent l'administration d'un médicament qui prolonge l'action de l'acétylcholine. L'effet de ce type de médicament (anticholestérasique d’action rapide) se traduit par une régression nette et objective des signes cliniques, telle qu’une amélioration de la force musculaire, observée dans les minutes qui suivent l’injection. Elle se manifeste par une réduction de symptômes tels que la vision double ou la ptose des paupières. Les deux médicaments les plus couramment utilisés à cette fin sont l’édrophonium et la néostigmine.
Test avec l’édrophonium
L'édrophonium bloque une enzyme qui dégrade l'acétylcholine. L'injection d’édrophonium peut entraîner une amélioration soudaine, quoique temporaire, de la force musculaire. C'est une indication de la présence d’une myasthénie.
Test à la néostigmine
Injection d’une ampoule de 0.5 mg de néostigmine (Prostigmine) par voie sous cutanée ou intra-musculaire ou en intraveineuse lente. Effet appréciable (sur le ptosis, la voix nasonnée, la faiblesse des membres) à partir d’un quart d’heure, persistant pendant 2 heures, ce qui rend l’appréciation de son effet plus facile.
Test du glaçon
La faiblesse due à la myasthénie diminue lorsque la température est plus fraîche, ce qui explique que les patients présentant une chute de la paupière (ptosis) puissent être testés à l'aide du test du glaçon. Pour ce test, un sac de glace est appliqué sur les yeux fermés du patient pendant deux minutes. Le test est positif quand on observe une résolution totale ou partielle de la ptose.
Analyses de sang
Les analyses de sang permettent de rechercher des anticorps anormaux anti-récepteurs à l’acétylcholine et, si négatif, d’autres anticorps, comme les anti-MuSK ou anti-LRP4. Même si ces examens sont négatifs, le diagnostic de myasthénie ne peut être exclu.
Électromyogramme
L’électromyogramme (EMG) est un examen qui peut permettre de confirmer le diagnostic chez de nombreux malades. Il évalue l’atteinte des muscles. De petites électrodes enregistrent les courants électriques associées à l’activité musculaire. Cet examen peut mettre en évidence un dysfonctionnement de la jonction neuromusculaire.
Scanner thoracique
Le scanner thoracique sans injection explore la région du thymus à la recherche d’un thymus anormalement gros ou d’une tumeur, bénigne ou maligne, de cet organe.
En cas de thymome, un traitement chirurgical (thymectomie : ablation du